Table des matières
L’essai d’identification des sols a pour objet de déterminer les propriétés physiques, mécaniques et chimiques des sols. L’ensemble de ces trois éléments permettent de le caractériser. Il existe deux types d’essais dont les essais in situ et les essais en laboratoire. Quelles sont leurs particularités ? Pourquoi faire ces essais ?
Les essais in situ – un test effectué directement sur le sol
Les essais in situ désignent les tests effectués directement sur le sol. Les techniciens n’ont pas besoin de prendre des échantillons pour connaître les propriétés du sol. La société GEO&ECO Consult, un laboratoire à Madagascar est un spécialiste de la connaissance des sols. Elle effectue des forages, sondages et utilise différentes techniques pour l’analyse des sols et des matériaux de construction. Si vous voulez connaître les caractéristiques et les comportements du sol avant de mettre en œuvre votre projet de construction, sachez qu’il existe quatre types d’essais in situ.
L’essai pressiométrique de Menard
Cet essai in-situ peut être réalisé dans les sols saturés et non saturés. L’essai pressiométrique de Menard consiste à dilater dans le sol une sonde cylindrique. Elle permet de déterminer la relation entre la pression appliquée sur le sol et le déplacement de la paroi de la sonde.
L’essai de pénétration statique
Aussi appelé cône de pénétration test ou CPT, cet essai in situ s’applique aux sols fins et aux sols grenus. La dimension moyenne des éléments qui constituent ce type de sol doit être inférieure à 20 mm. Cet essai est utilisé pour dimensionner les pieux et classifier les sols. Lors d’un essai de pénétration statique, le technicien enfonce l’appareillage dans le sol, à vitesse constante. Il mesure de manière continue la résistance à la pénétration du cône.
L’essai de pénétromètres dynamiques
Lors d’un essai de pénétromètres dynamiques, le technicien enfonce dans le sol une tige munie d’une pointe débordante. L’opération s’effectue de manière continue, pendant laquelle il injecte une boue de forage entre les tiges et la paroi de sondage. Il note également le nombre de coups nécessaires pour faire pénétrer dans le sol une pointe de 10 cm de hauteur.
L’essai scissométrique
Réalisé au sein du sol en place, cet essai permet de mesurer la cohésion apparente des terrains fins cohérents. Il consiste à enfoncer dans le sol un moulinet et à lui transmettre un mouvement de rotation. Le but est d’établir une relation entre la rotation du moulinet et la résistance au cisaillement.
Les essais de laboratoire
Comme les essais in-situ, il existe deux types d’essais en laboratoire : les essais d’identification et les essais de cisaillement.
Les essais d’identification assurent une double fonction. Tout d’abord, ils permettent de classer les sols en fonction de leur granularité, argilosité, plasticité et degré de saturation. Ils sont aussi utilisés pour déterminer les indices de vides, de densité et de compacité du sol. Les essais d’identification se divisent en deux types :
- Les essais de compressibilité pour simuler le tassement d’un sol saturé qui est soumis à une charge préalablement déterminée.
- Les essais de gonflement sont utilisés mesurer le potentiel de gonflement d’un matériau qui est placé dans un état d’humidité donné.
Les essais de cisaillement permettent de déterminer la cohésion du sol et son angle de frottement internet. Il en existe deux grands types dont l’essai de cisaillement rectiligne pour déterminer les cohésions et les angles de frottement. Le deuxième type, c’est l’essai à l’appareil axial de révolution pour déterminer les cohésions et les angles de frottement internes à court et long terme.